Avenir incertain pour l’unité d’oncologie pour adolescents de l’hôpital Avicenne de Bobigny (93). Ce service accueille de jeunes patients cancéreux. A sa tête, le docteur Nicole Delepine qui le présente comme «le seul du secteur public français à appliquer des chimiothérapies à doses fortes, même pour de jeunes patients gravement atteints». Par faute d’infirmières, une partie des malades devraient dès le mois prochain être réorientés vers d’autres établissements parisiens. Pour Michel Billis, directeur d’Avicenne, le manque d’infirmière est dû «à la pénurie générale et au caractère très éprouvant que représente le traitement de jeunes patients dont une partie va décéder». Nicole Delepine estime elle que le départ récent de 7 de ses 13 infirmières a été programmé. «Nos choix thérapeuthiques dérangent. Si certaines sont parties c’est parce qu’on a fait courir le bruit que l’unité allait fermer.» G. M. (20 MINUTES FRANCE SAS)