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20.000, nous sommes plus de 20.000 à  avoir signé, à avoir manifesté notre volonté : Le service de cancérologie pédiatrique d’Avicenne ne doit pas disparaître.
Parce que nous n’acceptons pas, parce que vous n’acceptez pas qu’un service qui traite des enfants, des adolescents atteints de cancers, disparaisse,
Parce que nous n’acceptons pas, parce que vous n’acceptez pas que soit détruit le travail d’une équipe qui depuis des années, grâce à des chimiothérapies adaptées au cas de chaque malade et à des techniques chirurgicales parfaitement au point, guérit de jeunes malades atteints notamment de cancer des os, sans amputation
Parce qu’il s’agit de la vie de malades, d’enfants, d’adolescents : nous allons tous contacter nos députés, nos sénateurs, tous nos élus !
Continuez à envoyer vos prises de position, votre soutien, envoyez des fax au ministère de la santé, à la direction de l’Assistance Publique de Paris, à la direction de l’hôpital d’Avicenne :
Ministère de la Santé (01 40 56 62 89), Direction générale de l’Assistance Publique ( 01 40 27 30 11 ), Direction de l’hôpital Avicenne ( 01 48 95 55 56). Envoyez un double de toutes les prises de position au Comité de Vigilance, 20 rue des Trois Villes, 78320 Le Mesnil Saint Denis. e-mail : jessy.Canada@worldonline.fr
 Voilà ce que disait la tante d’une adolescente le 18 décembre 2002 au représentant du ministre de la Santé : « On nous avait dit que notre enfant était condamnée, qu’il n’y avait plus rien à faire. Elle a été prise en charge par cette équipe médicale qui l’a soignée, elle a pu reprendre ses études, entrer au collège. Et ce soir elle est là , en bonne santé, dans le rassemblement à l’entrée du ministère. Le plus beau cadeau de Noël que vous puissiez lui faire est de lui conserver son médecin. »
Ce service est l’Unité de cancérologie pédiatrique du Docteur Nicole DELEPINE, à l’Hôpital Avicenne de Bobigny.
Fermer ce service ? Qui peut imaginer pareille infamie ?
Le Docteur Nicole DELEPINE, son équipe, ses confrères, les parents des jeunes malades ne l’acceptent pas. Au ministère le 18 décembre dernier, une délégation de notre Comité, avec notamment le professeur François GUERIN, a été reçue par le professeur Guy NICOLAS représentant le ministre de la Santé et Mme REVEL représentant la direction des hôpitaux. Lors de cette entrevue, le professeur NICOLAS s’est engagé au nom de M. MATTEI, ministre de la Santé, à ce que « l’existence et le fonctionnement de l’Unité soient garantis sous la responsabilité du Docteur N. DELEPINE »
Voilà ce que le Ministère a promis ; pourtant rien n’est réglé ! bien au contraire
C’est pourquoi nous faisons de nouveau appel à vous. Jugez-en : le personnel indispensable n’a toujours pas été embauché. La direction fait obstacle à chaque nouvelle hospitalisation,
Imaginez : le soir du nouvel an, le 31 décembre, le service a été menacé de fermeture complète ; on a voulu transférer les jeunes malades dans d’autres services, alors que leur état ne le permet en aucun cas. Comment peut-on jouer ainsi avec l’angoisse de jeunes patients et de leurs familles ?
Faux bruits, calomnies, sont distillés, colportés chaque jour.
Il est même question de dessaisir le Docteur Nicole DELEPINE de ses responsabilités !  alors que Mr GRIMFELD conseiller de Mr MATTEI , en juillet et septembre 2002 s’engageait clairement : « je m’engage à obtenir rapidement un accueil correct pour le service Delepine ,le cancer ne prend pas de vacances ! »
De qui se moque - t-on ? il s’agit de la VIE d’ENFANTS !
Devant cette situation, le Professeur GUERIN a ré-alerté à plusieurs reprises le ministère, il a recontacté le représentant du ministre, le Professeur NICOLAS. Chaque fois le Professeur NICOLAS s’est déclaré favorable au maintien du service et de sa responsable, le Docteur N. DELEPINE : ce que nous voulons c’est que maintenant, sans attendre, le ministère donne les garanties formelles de la pérennité de ce service sous la direction du Docteur N. DELEPINE, des moyens en personnel et en matériel, du rétablissement des conditions de sérénité nécessaires à son fonctionnement.
Le Comité de Vigilance s’est réuni le 3 janvier 2003. Nous avons fait le point :
20 000 signatures de soutien venues de toute la France : Paris, Région Parisienne, Bretagne, Sud Ouest, Sud Est, Nord, Lorraine etc., des grandes villes (Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Montpellier, Lille etc.). Des motions, des lettres nous sont parvenues d’entreprises (Postes, Equipement, Hôpitaux, Sécurité Sociale, écoles…). Nos correspondants nous ont fait part de signatures sur les marchés. De nombreux enseignants nous ont apporté leur appui. Un grand nombre de médecins (des hôpitaux de Paris, notamment des pédiatres, mais aussi de province), des professeurs de médecine, des médecins libéraux, généralistes, spécialistes, du personnel hospitalier, des infirmières. Un grand nombre de prises de position de sections syndicales, de syndicats (de la CGT, de FO, de la CFTC, de certaines sections SUD). Des personnalités politiques de toutes tendances nous ont fait connaître leur soutien :
Mr LAGARDE ,député maire de Drancy a posé une question orale à l’assemblée le 23 octobre 2002 et lors de la discussion de la loi de finances de la santé a lancé un avertissement :  «si ceux qui s’acharnent avec tant de fougue obtiennent la fermeture du service d’Avicenne ,ils ne mettront pas fin à notre volonté que toute la lumière soit faite sur la façon dont est géree la recherche sur le cancer des enfants dans notre pays. »
Mme M.G. BUFFET : « …Il est primordial de garder ce service ouvert afin de soigner les enfants et les jeunes adultes touchés par le cancer. Le manque de moyens humains, financiers et de fonctionnement génère un préjudice important pour l’ensemble des malades et leurs familles… »et a posé une question écrite à l’assemblée le11 11 2002
Deux sĂ©nateurs ont Ă©galement poser des questions au SĂ©nat :mme BIDARD-REYDET le 7 11 02 et mme POURTAUD le 7 11 02 : « le fait qu'aujourd'hui des enfants aient vu leur traitement interrompu ne saurait ĂŞtre acceptable par aucun d'entre nous. Les familles qui ont vu lĂ une dernière chance de faire soigner leur enfant malade, pour certains d'entre eux condamnĂ©s par d'autres hĂ´pitaux, ne peuvent comprendre la nĂ©cessitĂ© qu'il y aurait Ă fermer ce service dans lequel elles ont mis leur dernier espoir.Â
Des députés et élus de tous partis (UMP, PCF, PS, UDF, CRC) )manifestent leur soutien et écrivent au ministre de la Santé ,certains à plusieurs reprises depuis juillet 2002 :Mr RAOULT ,député du Raincy(93) Mr HAGE (Doyen de l’Assemblée Nationale), Mr. GREMETZ député d’Amiens , Mr CHOSSY (député de Loire), Mr TOUSSAINT (Maire de Valenton), Mme AINARDI (Députée Européenne). Mr. DEMUYNCK ,sénateur s’est adressé au gouvernement. Mme BACHELOT,ministre a exprimé « sa sensibilité à ce douloureux problème » et indiqué qu’elle « demandait à Mr MATTEI de prendre les mesures nécessaires ».Mr DOUSTE-BLAZY s’est dit « scandalisé », il nous a informé qu’il « demandait à l’ARH d’Ile de France quelle était son intention pour régler ce problème .Mrs CARREZ député maire de Bry sur marne ,PAJON député de Noisy le grand, PANDRAUD, député de la 8 ieme circonscription du 93,mme HANRIOT ,maire ,conseillère générale de Pierrefitte sur seine mme DELLA VEDOVA et mme PEYGE  ,adjointes de la mairie de Bobigny ,nous ont également temoigné leur soutien ,ainsi que de nombreux autres élus que nous ne pouvons pas tous citer ici ,conseillers municipaux et géneraux etc…..
Des associations telles que AMETIST, « REGARDE LA VIE », l’AMI (Association nationale de défense des Malades Invalides et handicapés), l’UFAL (association des familles laïques), l’UNAF (union nationale des associations de familles laïques), l’AMDDDM (association médicale de défense de la déontologie et des droits des malades), le CDTHED (comité pour le droit au travail des handicapés et l’égalité des droits), le SECOURS POPULAIRE FRANCAIS, l’association « le SOLEIL LEVANT »nous ont également apporté leur soutien.
Le soutien massif que nous recevons nous renforce dans la détermination qui est la nôtre :
L’Unité de cancérologie pédiatrique du Docteur Nicole DELEPINE
doit pouvoir poursuivre son activité.
Malgré les assurances qui nous ont été données, force est de constater que, dans la pratique, la situation ne cesse de se dégrader. Pendant ce temps des malades, parmi les plus vulnérables, atteints de cancers, des enfants, ne peuvent être pris en charge. Pendant ce temps, des enfants risquent de mourir.
Il s’agit d’une question de Civilisation. C’est pourquoi nous nous adressons à tous. Envoyez, faites envoyer par votre entourage, par vos collègues de travail, des Fax . Multipliez les démarches auprès de vos élus, de vos députés, pour qu’ils prennent position.
Nous avions conclu ainsi notre appel du 7 décembre :
Qui peut envisager en France un tel scandale, accepter d’endosser une telle responsabilité ? Nous avons décidé de nous adresser aux plus hautes autorités de l’Etat. Nous avons écrit au Président CHIRAC. Nous sommes convaincus que toutes et tous vous êtes à nos côtés pour ne pas laisser se perpétrer une telle infamie… Nous allons défendre notre Unité, il s’agit d’enfants, d’êtres humains. »
Dors et déjà , nous affirmons publiquement que si nous n’obtenons pas les assurances que nous demandons, nous manifesterons à Paris. Nous savons que vous serez à nos côtés.